De 1852 à 1967 date de leur suppression, un marquage de lettres en creux, dans la pâte, permettait de dater les biscuits de la faïence de Gien année par année.

Dans ce 14ème chapitre de la Chronique Giennoise “Choses et d’Autres”, nous apprendrons à décoder ce marquage.

Période de 1852 à 1929

De 1852 à 1877 : premier marquage. On choisit une lettre de l’alphabet pour une année, soit, pendant 26 ans, de A à Z.

De 1878 à 1903 : second marquage. Des lettres légèrement différentes des précédentes sont utilisées.

De 1904 à 1929 : troisième marquage. Un nouveau caractère de lettres est choisi.


Périodes de 1930 à 1967

Le procédé de marquage est modifié dès 1930. On utilise une lettre de l’alphabet pour situer deux années. On précise le mois de fabrication par une seconde lettre, (par exemple A pour le mois de janvier, C pour le mois de mars etc…). Une troisième lettre servant à identifier l’ouvrier peut apparaître sur certaines pièces.

Commissaire-priseur à la retraite, expert judiciaire honoraire près la Cour d’Appel d’Orléans, Maître Jean-Claude Renard a exercé sa charge pendant 45 ans, à Gien puis à Drouot. Il a également publié de nombreux livres d’art sur les faïences de Gien, les arts de la table, les cuivres de cuisine, l’art de la fonte de fer et le mobilier. Ses conférences sont données dans toute la France. Maître Renard a rejoint la section “Patrimoine” de l’Office de Tourisme de Gien, et a répondu à notre proposition d’animer une chronique mensuelle sur les objets de collection, chronique qu’il a baptisé “Choses et d’Autres”. 
Photographies réalisées par François Zabaleta.

Thématiques

Marketing OT

À propos de Marketing OT

Récemment installée dans le Giennois, je me suis lancée dans cette aventure pour explorer la richesse culturelle et la beauté naturelle du territoire. Avec mon téléphone à portée de main, j'aime capturer des moments de la vie quotidienne et me promener pour découvrir les paysages qu'offre le territoire.

Ce contenu vous a été utile ?