
Dans ce 16ème chapitre de la Chronique Giennoise “Choses et d’Autres”, Maître Jean-Claude Renard continue son ode aux Femmes de la Faïencerie, en la personne de l’innovante mais décriée Comtesse Cabarrus.
La Faïencerie recrute de nouveaux artistes en 1867. Ce sont des peintres et des sculpteurs de métier, souvent transfuges de faïenceries rivales telles que Choisy-le-Roi, Creil, Longchamp, Longwy, Lunéville, Montereau, Montigny-sur-Loing, Marlotte, Sarreguemines ou Vallauris.


On introduit la chromolithographie, puis la décalcomanie, sous émail, avec cuisson “au petit feu”. C’est une technique simple qui diminue les coûts de production.

Important vase en forme d’amphore à anses
Technique : application de pâte blanche sur pâte crue, émail transparent.
Décor : trompe-l’oeil branches et fleurs de lilas et de catalpas.
Signé Comtesse Cabarrus, situé à Gien et daté 1889.
Pièce unique.
La Comtesse Cabarrus apporte à la manufacture son savoir-faire et sa nouveauté créative. Elle invente une technique qui lui restera propre : elle utilise des pièces en pâte crue de la production courante, et y ajoute des branchages, feuillages ou fleurs en pâte blanche. Elle n’utilise qu’un émail transparent et rarement des émaux de couleur.


Photographies réalisées par François Zabaleta.
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